QUAND LA MAURITANIE SOIGNE ET HÉBERGE LES TERRORISTES DÉFAITS DU CSP-PSD
Décidément l’assertion « un train peut en cacher un autre » prend tout son sens au Mali. Après les tensions survenues récemment avec l’Algérie qui s’est avérée être un soutien des groupes séparatistes du Nord Mali , c’est désormais la Mauritanie qui affiche une fois de plus ses liens suspects avec les groupes terroristes, notamment le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP PSD). La Mauritanie qui en septembre 2023 avait gracieusement soigné des éléments du CSP-PSD après leur défaite lors des affrontements contre les FAMAs à Léré vient une fois de plus de récidiver.
Fidèle à elle même, la Mauritanie sur laquelle des soupçons pèsent depuis plus d’une décennie quant à des accords passés avec les groupes terroristes sévissant au Sahel, vient une fois de plus de confirmer ce qu lui est reproché. En effet, il nous revient que ce vendredi 05 Avril , un affrontement sanglant a éclaté entre des éléments de la Katiba du Macina (Kouffa) affiliée au JNIM D’iyad Ag Ghali et du CSP-PSD dans la foret du Wagadou, située à la frontière entre le Mali et la Mauritanie. Selon nos sources, C’est un convoi conséquent du CSP PSD, qui a quitté la Mauritanie pour tenter de rallier le Mali à travers la foret du wagadu dans l’optique d’entamer une série d’attaques contre les Forces armées maliennes situées dans cette région. Dans leur avancée funeste, ces éléments du CSP PSD parmi lesquels se trouvait Bakaye Ag ACHERIF, officier déserteur de l’armée malienne , et désormais chef des opérations du CSP PSD, ont été heurté à la résistance des éléments d’Amadou KOUFFA qui minent cette zone. C’est au cours de ces combattants que le groupe armé séparatistes chassé du Mali, manu-militari a perdu nombre des ses éléments et plusieurs blessés.
Impossible pour eux de se faire soigner sur le territoire malien où ils sont traqués par nos forces armés, ces derniers ont trouvé refuge là d’où ils venaient, à savoir la Mauritanie.
Selon des sources concordantes , les blessés du CSP PSD, parmi lesquels se trouve l’officier déserteur de l’armée malienne, Bakaye Ag ACHERIF, ont été évacués vers des structures sanitaires mauritaniennes. L’intéressé en question se trouverait dans l’hopital de Bassiknou, le même ayant accueilli en septembre 2023 des blessés de groupes armés séparatistes suite aux affrontements à Léré.
Nos sources nous relèvement notamment que «cette structure sanitaire n’est pas la seule mise à la disposition des éléments du CSP PSD. En effet, eu égard du nombre de blessés, certains reçoivent des soins à Fassala, à Nema, et des blessés vont jusqu’à Nouakchott; Les plus graves devraient être évacués à Néma » nous confie-t on.
Les liens «secrets» entre la Mauritanie et les groupes terroristes
À l’image de l’Algérie qui avait tout à gagner en maintenant les groupes armés séparatistes terroristes au Nord du Mali afin de se prémunir, la Mauritanie, ce pays voisin et «frère» en fait, semble t il, de même. Depuis maintenant plus d’une décennie, ce pays situé dans le sahel occidental en étonne plus d’un de par le fait qu’il est épargné par les attaques terroristes qui minent la quasi totalité des pays du sahel. Ainsi depuis 2011, le pays n’a connu aucune incursion terroriste. Même si les autorités mauritaniennes avancent l’argument de mise en œuvre de «stratégies» visant à mettre fin à ce fléau, des document classés confidentiels par les Etats Unis d’amerique et déclassifiés en 2016, ont fini par mettre à nu ce qui ressemble de toute évidence à des accords passés entre l’Etat mauritanien et des groupes terroristes notamment Aqmi. Des documents qui seraient attribués a Oussama Ben laden et qui reveleraient «des accords passés entre AQMI en 2010, un pacte de non agression du pouvoir mauritanien».
Même son de cloche spécifiquement du Coté du Mali ou on se rappelle qu’en 2012, au fort de la rébellion, des éléments du MNLA avaient trouvé refuge en Mauritanie en échange de leurs armes et véhicules : «Les combattants ont remis à l’armée mauritanienne quelques 25 véhicules tout terrain et des armements lourds en plus d’un nombre important d’armes automatiques et de munitions. Les combattants désarmés se sont dirigés vers le camp de M’Bera, près de Bassiknou ou se trouvent les réfugiés touaregs» avait annoncé le média Mauritanien «Sahara média» sur la base de déclarations faites par un militaire de haut rang mauritanien à l’époque.
Plus de Dix ans après ces faits et au moment ou notre pays se bat corps et âme pour mettre un terme à ce fléau, ce pays voisin perpétue ces actes en contribuant ainsi à nourrir le terrorisme dans la région.
Il nous revient qu’ à nos jours, plusieurs membres du CSP PSD qui ont fuit le Mali lors de la prise de Kidal par les forces armées Maliennes le 14 Novembre 2023 sont réfugiés dans le pays de Mohamed Ould El Ghazouani. Nos sources révèlent notamment que parmi eux se trouvent des têtes de proues notamment Bilal Ag Acherif , Fahad Ag Almahmoud , Attaye Ag mohamed ou encore Mohamed Elmaouloud Ramdane et qui y «planifient des attaques contre le Mali depuis la Mauritanie» nous révèle t on.
N’ayant pu démentir l’octroi de soins à des éléments terroristes dans des structures sanitaires en septembre 2023, la Mauritanie peut elle aujourd’hui nier ne pas être informé de ce qui se trame sur son territoire? Avec le récent renforcement de son dispositif sécuritaire et militaire tout au long de la frontière avec le Mali et la présence constante de check-points et d’élements des unités méharistes du groupement nomade (GN), la Mauritanie peut elle nier ne pas avoir constaté les convois conséquents de véhicules se dirigeants vers le Mali depuis son territoire?
De toute évidence, tout comme l’Algérie avec qui les choses ont et mises au clair, les autorités maliennes agirons en conséquence face à ce voisin qui n’a que trop longtemps manifesté sa duplicité dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Awa Chouaidou TRAORE – NOUVEL HORIZON