jeu. Mai 2nd, 2024

LA CONQUÊTE DE KIDAL OU LA GUERRE DES FAKES NEWS 


 LES ENNEMIES DANS LA TOURMENTE

Les forces armées maliennes ont pris position hier mardi 14 novembre dans la ville de Kidal, désormais ex bastion de la rébellion. Le dénouement d’un long trajet emprunté depuis juillet dernier. Outre le terrain, la bataille s’est aussi menée sur le plan communicationnel à travers notamment des fake News diffusées par les groupes armés terroristes qui ont été soutenus par des médias étrangers. De Ber à Bourem en passant par Léré et ces derniers jours à Kidal, la CMA a utilisé comme arme principale l’infox sur les réseaux sociaux dans le seul but d’affaiblir la dynamique des FAMAs et de les discréditer auprès de l’opinion nationale et internationale. Une stratégie qui n’a pas porté fruits au regard du professionnalisme constant et inébranlable dont ont fait preuve nos FAMAs.  .

En planifiant ses opérations contre l’armée, la CMA et ses alliés du JNIM d’Iyad Aghaly ont mis en avant deux stratégies. La première, la stratégie offensive, était accompagnée par la seconde qui est communicationnelle comme l’on pouvait le constater tout  d’abord lors de l’offensive de Ber (60 kilomètres de Tombouctou) , de Bourem, de Léré et également de Kidal. C’est un vaste réseau de communication, avec des individus dont le seul rôle était de rédiger des communiqués mensongers et des publier des images de propagandes souvent datant de plusieurs années, sur toutes les plateformes numériques, qui avait été mis en place.  

L’objectif visé était de semer la psychose et le spectre d’une défaite afin de démoraliser les forces armées maliennes à l’image du scénario d’avril 2012.

Pour ceux qui ont bonne mémoire, c’est la même stratégie mixte qui avait été adoptée par le MNLA (aujourd’hui CMA) et le HCUA ( JNIM) en 2012 lors des opérations qui ont conduit à la prise de certaines localités clés du Nord en l’occurrence Aguelhok . Le retrait des FAMA, par la psychose formulée à travers les intoxications sur certains organes de presse internationale (RFI, France 24) avait alors été qualifié par le président du CNRDRE Amadou Haya Sanogo de « stratégique ».

Pour la phase de récupération de  Kidal ,la manipulation a continuée sans convaincre. Le porte-parole de la CMA, Attaye Ag Mohamed qui a fui Kidal depuis plus d’un mois a diffusé sur son compte Facebook les images de certains matériels de guerre dont les combattants auraient récupérés sur un point de replis des FAMA . De l’analyse il s’est révélé qu’ils s’agissaient des drones FPV et des Matrice 300 RTK utilisés par les soldats ukrainiens en février 2023. Pire, voulant se faire passer pour des victimes, ce sont des images d’enfants qui ont été diffusées faisant croire à des victimes des tirs d’obus de Famas sur la Ville. Mais encore, pour persister dans les inepties, ces individus se sont frontalement attaqués aux pays partenaires du Mali dans la lutte conter le terrorisme allant jusqu’à accuser ces derniers de fournir du matériel de guerre interdit à nos autorités. Un mensonge qui s’est avéré d’autant plus faux étant donné l’accueil triomphal dont ont bénéficié nos forces armées lors de leur entrée dans la ville de Kidal.

Les enjeux économiques à Kidal….

Avec une superficie de 9900 kilomètres carrés et des frontières majoritairement sahéliennes, la ville de Kidal constitue un point stratégique en terme économique, ce qui explique pourquoi ces groupes armés sécessionnistes y tenaient tant. En effet, point de passage de nombreux Trafics, notamment de drogue, d’armes et d’être humains dans la région du sahel, la ville de Kidal constitue aussi une terre riche en ressources naturelles. En effet, selon de récentes études, la sous-sol kidalois est riche en minerais notamment le cuivre, l’uranium, le plomb, le zinc, le gypse, de pétrole et biensur l’or ! Hormis les multiples trafics, les groupes armés séparatistes qui avaient le monopole des mines d’exploitation vivaient comme des rois sans pour autant faire bénéficier les populations qui elle vivaient encore au 18 -ème siècle ! En effet, la ville de Kidal a été maintenue par ces individus à son état d’avant indépendance. Aucune infrastructure digne de ce nom, pas d’école, ni de dispensaires n’ont été construits. Que du sable et des maisons en banco ! Avec la Libération de la ville par les forces armées maliennes, les populations de Kidal pourront désormais évoluer au même rythme que le reste du Pays et avoir la chance de vivre dignement. Une situation qui n’aurait certainement point été possible sous le contrôle de ces groupes armés qui pourtant se remplissaient les poches de milliards de FCFA chaque année prétextant vouloir développer la ville. Une montagne d’inepties qui n’est aujourd’hui plus que mauvais souvenir.

Demba KONTE –  NOUVEL HORIZON

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